L'Art-thérapie s'inscrit dans une approche psychothérapeutique issue des sciences humaines et s'inspire des connaissances scientifiques acquises dans le domaine de la psychologie, psychanalyse, des sciences de l'éducation, de la sociologie et de l'histoire de l'art. Elle se centre sur le processus de création, et les processus psychiques conscients, préconscients et inconscients qui s'y rattachent.

En 1942, Hans Prinzhorn, psychiatre et psychothérapeute, a analysé des milliers d'oeuvres créés en milieu psychiatrique. Il remarque que les pulsions poussent les auteurs à créer l'essence même de leur vie, de leur âme. A partir de ce moment on reconnut l'art en tant que représentation du monde intérieur.

En 1945, Adrian Hill, peintre anglais, a appris à soulager sa tuberculose en accordant une place à la pratique artistique. Il mit en évidence ces bienfaits lui permettant de s'apaiser, de diminuer grandement ses douleurs.

En même temps, c'est l'apogée du Dadaïsme, courant dans lequel les artistes ne souhaitent plus reproduire le réel, mais mettent en avant une recherche intérieure, s'inspirant des concepts issus de la psychanalyse. Parallèlement Jean Dubuffet, artiste peintre et sculpteur se passionne pour les oeuvres effectuées en hôpitaux psychiatriques, ces créations sont considérées comme l'art des marginaux, l'art des aliénés, hors de toute influence culturelle et artistique. Dubuffet se passionne pour ces oeuvres et leur donne le nom d'art brut.

Dans les années 60, Donald Wood Winnicott, psychanalyste post freudien, va poser les fondements de l'art-thérapie s'appuyant sur le développement de l'enfant depuis sa naissance. C'est en étant ouvert aux possibles et créatif que l'on découvre le Soi.

En 1964, les ateliers d'art-thérapie voient le jour à Paris, à l'hôpital de Sainte-Anne.


 

Art-Thérapie pour qui

L’Art-Thérapie est proposée dans mon atelier pour son plaisir et son développement personnel, mais également dans les hôpitaux, dans les établissements socio-médicaux, les écoles, garderies, les institutions spécialisées et institutions carcérales en tant que suivi thérapeutique.

 

Accompagnement et éthique

  • L’espace sera bienveillant et sans jugement
  • L’accompagnement sera écoute et respect
  • L’intention sera la connaissance de SOI et la guérison
  • L’ouverture sera un bénéfice sur l’estime et la confiance en SOI
  • L’éveil sera ouvert à tous les possibles

 

  • Je confirme travailler sans lien sectaire
  • Je confirme respecter le secret professionnel
  • Je confirme ne poser aucun diagnostic, pronostic ou traitement médical
  • Je confirme poursuivre mon développement personnel avec des thérapeutes